I°/ Frise chronologique des Mathématiciens et de leurs découvertes :
II°/ Histoire et origine des symboles mathématiques :
III°/ Étymologie des termes mathématiques :
IV°/ Mnémotechnique :
V°/ Les nombres et la superstition :
L’humanité a toujours progressé de pair avec les Mathématiques. Voici l’histoire des Mathématiques et des Mathématiciens.
I°/ Frise chronologique des Mathématiciens et de leurs découvertes :
1°/ La frise de mathiculture.fr : Référence : http://mathiculture.fr/
Passer la souris sur les images ci-dessous pour observer les détails.
Antiquité et moyen-âge :
Époque moderne :
Époque contemporaine :
2°/ La frise de fr.mathigon.org : Une autre superbe frise chronologique interactive. La plupart des références sont en Français, mais aussi en Anglais (cliquer sur l’image) :
3°/ Voici une série Youtube sur les grands Mathématiciens :
La plus belle vidéo de la série :
4°/ Les Mathématiciens sur accromath : Ici
Cliquez sur un portrait pour visualiser l’article en pdf.
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5°/ Un site pour retrouver tous les grands Mathématiciens :
6°/ D’autre sources et références :
https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1rgy3DgBmNhvn5yzmOcO15W9AGyU&ll=42.526331934954705%2C9.70724964766801&z=5
http://villemin.gerard.free.fr/Esprit/DateAvJC.htm
http://www.maths-rometus.org/mathematiques/histoire-des-maths/civilisation-mathematicienne/
http://www.maths-rometus.org/mathematiques/histoire-des-maths/mathematicien/
http://histoiredechiffres.free.fr/mathematiciens/sommaire.htm
https://www.math93.com/histoire-des-maths/les-mathematiciens.html
https://www.hist-math.fr/
II°/ Histoire et origine des symboles mathématiques :
Les symboles que l’on utilise actuellement de manière naturelle n’ont pas toujours existé. Ils sont apparus en général entre le XVème et le XVIIIème siècle.
Cette page traite principalement des symboles utilisés au collège.
= | « Rien n’est plus égal que deux segments de mêmes longueurs » d’après Recorde. | Robert Recorde (Anglais, 1510-1558) en 1557 dans son livre The Whetstone of Witte. |
< et > | Ressemble au signe =. | Thomas Harriot (Anglais 1560-1321) en 1621 dans son livre Artis analyticae praxis. |
≤ et ≥ |
Pour préciser l’égalité possible. | Pierre Bouguer (Français 1698-1758) |
+ (addition) à la place de p | Vient de l’esperluette qui est le symbole &. Au début ce symbole était écrit ainsi ![]() |
Johannes Widmann (Allemand, vers 1460) dans son livre Behende vnd hubsche Rechenung. |
– (soustraction) à la place de m | C’est l’initiale de minus (du latin moins), le m étant écrit plus rapidement par une barre. | Johannes Widmann (Allemand, vers 1460) dans son livre Behende vnd hubsche Rechenung. |
+ et – (signe d’un nombre) | William Oughtred (Anglais, 1574-1660) en 1631 |
Symboles de multiplication
a x b (croix de St-André pour la multiplication) | William Oughtred (Anglais, 1574-1660) en 1631 dans son livre Clavis Mathematicae. |
a * b (étoile pour la multiplication) | Johann Rahn (Allemand, 1622-1676) en 1659 dans son livre Teutsche Algebra. |
a . b (point pour la multiplication) | Gottfried Leibniz (Allemand, 1646-1716) en 1698 |
ab au lieu de a x b | Stifel (1486-1567) en 1544 |
xn (notation en exposant pour les puissances) | René Descartes (Français 1596-1650) |
Symboles de division
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Johann Rahn (Allemand, 1622-1676) en 1659 dans son livre Teutsche Algebra. |
: | Gottfried Leibniz (Allemand, 1646-1716) en 1698 |
/ (trait oblique pour la division) | De Morgan (Anglais, 1806-1871) |
\frac{a}{b} (fraction avec trait horizontal) | Nicole Oresme (Français, 1325-1382) |
mots numérateur et dénominateur | Nicole Oresme (Français, 1325-1382)(définitivement adoptés par Chuquet en 1484) |
Symboles de racines carrées
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Léonard de Pise dit Fibonacci (Italien 1175-1250) en 1220 |
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Nicolas Chuquet (Français, 2ème moitié du XVème siècle) |
\sqrt{} racine carrée sans la barre supérieure (vinculum) | Rudolff (Allemand 1499-1545, « Die Coss ») 1525 puis Stifel |
R.q. 7 pour racine carrée de 7 | Raphaël Bombelli (Italien 1526-1572) dans son manuscrit Algebra, en 1572 |
\sqrt{x} symbole radical avec la barre supérieure | René Descartes (Français 1596-1650) en 1637 puis Oughtred en 1647 |
mot radical (et square root) | Robert Recorde (Anglais, 1510-1558) en 1557 dans son livre The Whetstone of Witte. |
Symboles de groupements pour les opérations
( …) parenthèses | Tartaglia (1506-1557) |
[ … ] crochets | Raphaël Bombelli (Italien 1526-1572) dans son manuscrit Algebra, en 1572 |
{ … } accolades | François Viète (Français 1540-1603) en 1593 |
___ soulignement | Chuquet |
Symboles pour l’écriture des nombres décimaux
, (virgule) comme séparateur décimal | Rodolphe Snellius (néerlandais) en 1608 et John Napier (Écossais 1550-1617) en 1615 |
. (point) comme séparateur décimal | Magini (italien) |
Symboles d’algèbre
π | William Oughtred (Anglais, 1574-1660) en 1647 (imposé par Jones en 1706, puis définitivement par Euler en 1748) |
Règles d’algèbre appliquées à l’inconnue d’une équation | Al Kwharizmi (Arabe 780-850) qui fut le premier à « nommer la chose » (chei, en arabe) pour pouvoir lui appliquer les mêmes règles qu’aux nombres. |
Usage d’une lettre (voyelle) pour désigner l’inconnue d’une équation | François Viète (Français 1540-1603) vers 1600 |
Lettre x (ou y ou z) pour désigner l’inconnue d’une équation | René Descartes (Français 1596-1650) |
Les ensembles de nombres
\mathbb{N}, ensemble des entiers naturels | de l’italien naturale par Peano (1858-1932). |
\mathbb{Z}, ensemble des entiers relatifs | de l’allemand Zahl,nombre et zahlen, compter par Dedekind (1831-1916) |
\mathbb{D}, ensemble des nombres décimaux | décimal, notation franco-française de la pédagogie des années 1970… |
\mathbb{Q}, ensemble des nombres rationnels | de l’italien quotiente par Peano. Ce serait l’écrivain latin Cassiodore (498-575) qui aurait utilisé ce mot pour la première fois. |
\mathbb{R}, ensemble des nombres réels | de l’allemand real par Dedekind (1831-1916) ou Cantor (1845-1918) |
\mathbb{C}, ensemble des nombres complexes | notation introduite par Gauss en 1831. Descartes appelait ces nombres les nombres imaginaires |
\mathbb{H}, ensemble des nombres Quaternions | Les quaternions englobent les nombres réels et complexes dans un système de nombres où la multiplication n’est plus une loi commutative. Les quaternions furent introduits par le William Rowan Hamilton (Irlandais ) en 1843. |
\mathbb{O}, ensemble des nombres Octonions | Les octonions ou octaves sont une extension non associative des quaternions. Ils forment une algèbre à huit dimensions sur le corps ℝ des nombres réels. John T. Graves en 1843. |
\mathbb{S}, ensemble des nombres Selenions | Trop récents pas de références !!! |
D’autres symboles vus au lycée
sin, cos et tan | Albert GIRARD (Français 1595-1632) |
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John Wallis (Anglais 1616-1703) en 1655. Symbole venant soit d’une ligature de la lettre m, initiale de mille, soit de la dernière lettre de l’alphabet grec w (omega), soit de la forme de la lemniscate. |
i Nombre imaginaire (i2= -1) | Leonhard Euler (Suisse 1707-1783) en 1777 |
e (Base de l’exponentielle) | Leonhard Euler (Suisse 1707-1783) en 1727. Une vidéo intéressante. |
ex Pour l’exponentielle de x | Leonhard Euler (Suisse 1707-1783) en 1777 |
Notation f(x) pour les fonctions | Leonhard Euler (Suisse 1707-1783) en 1734 |
f : x ![]() |
Maurice Fréchet (Français 1878-1973) |
! (Factorielle : 5! = 1x2x3x4x5 = 120) |
Christian Kramp (Français 1760-1826) |
\sum (SIGMA : signe somme de valeurs discrètes cad non-continues) | Leonhard Euler (Suisse 1707-1783) en 1755. Exemple : \frac{ \pi }{4}= 1 - \frac{1}{3}+\frac{1}{5}-\frac{1}{7}+\frac{1}{9}... = \sum_{k=0}^{+ \infty }\frac{(-1)^{k}}{2k+1} ![]() |
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Gottfried Leibniz (Allemand, 1646-1716) ![]() |
\prod_{k=1}^{k=n}k=1.2.3.\cdots n=n!
( PI majuscule : signe Produit) |
René Descartes (Français 1596-1650) ou Carl Friedrich Gauss (Allemand 1777-1855). Exemple : \frac{ \pi }{2}= \frac{2}{1}\times\frac{2}{3}\times\frac{4}{3}\times\frac{4}{5}... = \prod_{k=1}^{+ \infty }\frac{(2k)^{2}}{(2k+1)(2k-1)))} |
a ^ b (produit vectoriel)
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BURALI-FORTI (Italien 1861-1931) / Roberto MARCOLONGO (Italien 1862-1943). Aux USA la croix (x) instituée par Willard GIBBS (1839-1903, USA) ou les crochets [u,v] sont plutôt utilisés. |
\overrightarrow{AB} (Vecteur AB)
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Simon Stevin (Flandre 1548-1620). Popularisé en France dans les années 1930. |
\left \| AB \right \| (norme du vecteur \overrightarrow{AB} cad sa longueur)
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Maurice Fréchet (Français 1878-1973) |
\overline{AB} = AB surligné pour désigner une mesure algébrique (segment orienté)
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Jean-Robert ARGAND (Suisse 1768-1822) |
\begin{vmatrix} a & b\\ c & d \end{vmatrix} (Matrice)
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Augustin Louis Cauchy (1789-1857) |
L’Algèbre des Ensembles
\exists (il existe …) | Gottlob Frege (Allemand 1848-1925) ou peut-être Giuseppe Peano (Italien 1858-1932). C’est un E retourné, initiale du mot allemand existieren |
\forall (quel que soit …, pour tout …) | David Hilbert (Allemand, 1862-1943) ou Gerhard Gentzen (Allemand 1909-1945) en 1933. C’est un A retourné, initiale du mot allemand Alles, tout. |
\in (Appartient) | Giuseppe Peano (Italien 1858-1932)(en 1890). C’est la lettre grecque e (epsilonn), initiale de esti (esti), il est. |
Ensemble | Georg Cantor (Allemand, en 1883), en allemand Menge, foule |
Groupe | Evariste Galois (Français, en 1830) |
Anneau | Richard Dedekind (Allemand, en 1871, dans « Lehrbuch des Algebra »), de Ring, anneau, cercle (au sens de cercle d’amis, cercle d’officiers, de bridge, des poètes disparus, …) |
Corps | Richard Dedekind (Allemand, en 1871, dans « Lehrbuch des Algebra »), de Körper, corps (au sens de corps de métier, corps enseignant, esprit de corps, …). D’où la notation K souvent utilisée pour un corps. En anglais, corps se traduit par field, champs, et un corps y est souvent noté F. |
D’autre sources et références :
Histoire et origine des symboles mathématiques : https://www.math93.com/histoire-des-maths/les-symboles-menu.html
Notions mathématiques, théorèmes et conjectures : https://www.math93.com/histoire-des-maths/notions-et-theoremes.html
III°/ Étymologie des termes mathématiques :
0,1,2…… | ||
22 ! V’la les flics | Dans les ateliers du XIXéme siècle, les ouvriers typographes avertissaient leurs collègues de l’arrivée du chef en criant « 22 ». Il s’agissait d’un code numérique assez naturel pour ceux qui devaient prendre les lettres une à une dans des cases pour en faire des mots et des phrases : chaque lettre était codée par son rang dans l’alphabet. C H E F ↓ ↓ ↓ ↓ 3 8 5 6 → 3 + 8 + 5 + 6 = 22 |
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A | ||
Abscisse | Ce mot est emprunté au latin moderne abscissa (linea) qui signifie « ligne coupée » du latin abscissus, participe passé de abscidere (i.e. « couper »), de ab (à) et de caedere (ciseau). Il semblerait que ce soit Leibniz qui, le premier, en 1692, introduisit ce mot (ainsi que les 2 autres mais sur ce point, les avis divergent puisque certains dictionnaires étymologiques attribuent la première utilisation de « ordonnée » à B. Pascal.). Newton utilise abscisse en 1686. | |
Acutangle | Du latin acutus (pointu ou aigu) et angulus (angle). | |
Adjacent | Provient du latin ad– et jacere (être couché auprès de). | |
Affine | Du latin ad finis (vers la limite). En 1748, dans un texte intitulé « de la similitude et de l’affinité des courbes » (tiré de « introductio in analysin infinitorum, Lausanne, 1748, traduction française de J.B. Labey »), Euler écrit que lorsqu’on change x en ax et y en by, les courbes sont semblables si a = b, qu’elles ne le sont plus si a est différent de b, mais « qu’elles ont entre elles de l’affinité ». Le nom est passé à l’adjectif. Cependant, le masculin devrait être affin, mais il semblerait que ce soit un passage par l’anglais qui soit à l’origine d’affine . | |
Algèbre | De l’arabe Al Jabr (remplir ou réduire une fracture). En arabe, al Jabr signifie la remise en place des membres, le reboutage. En espagnol, un algebrista est un « rebouteux »… Ce mot fut introduit et utilisé en mathématiques par le mathématicien persan Al Khwarizmi (Voir algorithme) pour désigner une méthode exposée dans son traité d’algèbre « Kitab al-Mukhtasar fi Hisab al-Jabr wa al-Muqàbala » pour résoudre une équation. • Al Jabr (la remise en place) est la méthode qui consiste à éliminer une quantité négative dans chaque membre de l’équation. Exemple : passer de x2– 10x + 95 = x2 + 5 à x2 + 95 = x2 + 5 + 10x . • Al Muqabala (la mise en face l’un de l’autre, la confrontation, puis par dérive, la simplification) est la méthode qui consiste à soustraire une même quantité à chaque membre de l’équation. Exemple : passer de x² + 95 = x² + 5 + 10x à 90 = 10x. • Al-Hatt est la méthode qui consiste à diviser les deux membres par un même nombre. Exemple : passer de 4x² – 10 = 6x à 2x² – 5 = 3x (division par 2). |
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Algorithme | Du surnom latin Algorismi du mathématicien arabe Al Khwarizmi. Al Khwarizmi (780-850), de son vrai nom Abu Ja’far Mohammed Ben Mussa Al-Khwarismi, natif de la région de Khwarezm (aujourd’hui Khiva), au sud de la Mer d’Aral (Ouzbékistan), mort à Bagdad. On connaît en Occident son manuscrit d’algèbre « Kitab al-Mukhtasar fi Hisab al-Jabr w’al-Muqàbala » , traitant de la résolution des équations, dont Gherardo di Cremona (1114-1187) a donné une traduction latine sous le titre « Dixit Algorismi ». L’autre ouvrage connu d’Al Khwarizmi s’appelle : « Kitab al Jami wa al Tafriq bi Hisab al Hind » (livre de l’addition et de la soustraction d’après le calcul des indiens). C’est le premier livre arabe connu où la numération décimale de position et les méthodes de calcul d’origine indienne font l’objet d’explications détaillées. L’introduction des oeuvres d’Al-Khwarizmi en Occident au XIIème siècle a eu un rôle essentiel dans l’apparition de la numération de position en Europe. (Voir zéro) | |
Ambligone | Du grec amblus (faible) et gonia (angle). Se disait (jusqu’au Moyen-Age et à la Renaissance) d’un triangle qui possédait un angle obtus. On dit aujourd’hui triangle obtus ou triangle obtusangle. | |
Amiables (nombres amiables) | Se dit de deux nombres dont la somme des diviseurs propres de l’un est égale à l’autre. Ce qualificatif fut donné par Pythagore. (220 ; 284) est le couple de nombres amiables le plus connus. Il était connu des Pythagoriciens. ( 220 = 22 x 5 x 11 a pour diviseurs propres 1, 2, 4, 5, 10, 11, 20, 22, 44, 55 et 110 dont la somme vaut 284 et 284 = 22 x 71 a pour diviseurs propres 1, 2, 4, 71, et 142 dont la somme vaut 220 ). Al-Farisi découvrit le couple ( 17 296 ; 18 416), qui s’appelle actuellement « couple de Fermat » . Al-Yazdi trouva vers 1500 le couple ( 9 363 584 ; 9 437 056), qui s’appelle actuellement « couple de Descartes ». Par ordinateur, il a été trouvé 42 coulples de nombres amiables inférieurs à 10 000 000. On ne connaît pas de couples de nombres amiables dont l’un est pair et l’autre impair. | |
Angle | Du latin angulus (angle), du grec agkulos (recourbé à lire « ankulos »), de agkon (coude, même racine que ankylose) ou du grec agkulosis (courbure. | |
Arithmétique | Du grec arithmos (nombre). | |
Arrondi | Du latin rotundus (rond) et de rota (roue). Arrondir, c’est rendre rond. | |
Axiome | Du grec axioma (j’estime, je crois vrai). | |
B | ||
Barycentre | Du grec barus (lourd) et kentron (aiguillon, pointe). Le barycentre est le centre de masse, aussi appelé centre de gravité. | |
C | ||
\mathbb{C}, ensemble des nombres complexes | Notation introduite par Gauss en 1831. Descartes appelait ces nombres les nombres imaginaires. | |
Calcul | Du latin calculus (caillou). A l’origine, les bergers avaient un pot à l’entrée de la bergerie où ils jetaient autant de cailloux que de moutons qui sortaient afin de vérifier leur nombre au moment de les rentrer. On parle aussi de calculs rénaux (qui correspond à des petits cailloux dans les reins). | |
Carré | Du latin quadratus et de quadrare (rendre carré, équarrir). Les Grecs utilisaient le mot tétragone (Euclide dans Les Eléments, par exemple, dans le théorème de Pythagore, livre I proposition 47). | |
Cavalière (perspective cavalière) | De l’italien cavalliere (qui va à cheval), de cavallo (cheval). L’origine est militaire, et on a dit aussi « perspective militaire ». Il s’agit d’une perspective utilisée dans le dessin d’architecture militaire pour représenter des fortifications. Un cavalier est, en matière de fortification, une construction de terre, élevée, située en arrière d’autres constructions et plus haute qu’elles, de manière à dominer ces autres constructions et même la campagne environnante par où viendront les assaillants. La vue d’un observateur situé sur le haut du cavalier sur ces éléments plus bas, est dite « vue cavalière ». La perspective cavalière est le procédé utilisé par le dessinateur de fortifications pour rendre la vue cavalière. | |
Centième | Du latin centesimus (centième). | |
Centre | Du latin centrum, du grec kentron (aiguillon, pointe). | |
Cercle | Du latin circulus, diminutif de circus (cirque). Le mot grec désignant un cercle et kuklos, qui a donné le mot cycle en français. | |
Chiffre | De l’arabe sifr (zéro, vide), en passant par l’italien cifra (prononcer tchi-) et l’ancien français cifre (XIIIème siècle). (Voir zéro) | |
Circonscrit | Du latin circum (autour) et scribere (écrire). | |
Compas | Provient du latin cum (avec) et passare (le pas), mesurer avec le pas. | |
Cosinus | Du latin cum (avec) et du mot sinus. | |
Cylindre | Du grec kulindros (rouleau, cylindre), de kulindein (rouler), de kuklos (cercle). | |
D | ||
\mathbb{D}, ensemble des nombres décimaux | Du français décimal, notation franco-française de la pédagogie des années 1970… | |
Déca- | Du grec deka (dix). Préfixe qui signifie 10 ou « multiplié par 10 ». | |
Décagone | Du grec deka (dix) et gonia (angle). | |
Déci- | Du latin decimus (dixième). Préfixe qui signifie « divisé par 10 », « dixième ». | |
Décimal | Du latin decimus (dixième). En latin, decem signifie dix. | |
Dénominateur | Du latin denominare (nommer). C’est le dénominateur qui donne son suffixe à la fraction : 1/2, 1/5, 5/7 sont dénommées un demi, un cinquième , cinq septièmes. | |
Développer | De l’ancien français voloper du latin faluppa (balle de blé). | |
Diamètre | Du grec dia (à travers) et metron (mesure). | |
Dodécagone | Du grec dodeka (douze) et gonia (angle). | |
Droite | Du latin directus (direct).
Définition, extraite des commentaires du Programme de quatrième de décembre 1971 : version Maths moderne. Une droite affine D est un ensemble \mathbb{R} muni d’une famille B de bijections de \mathbb{E} sur \mathbb{R} telles que, pour tout f élément de B et pour tout élément (a,b) de \mathbb{R}* ×\mathbb{R}, l’application définie par g(M) = a f(M) + b appartient aussi à B, et réciproquement. L’ensemble E est appelé « le support de la droite affine D », un élément M de E est appelé « un point de la droite affine D ». |
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E | ||
Ennéagone | Du grec ennea (neuf) et gônia (angle). (Figure plane à neuf angles et neuf côtés). On dit parfois nonagone, ce qui est incorrect puisque nona est une racine latine. | |
Equation | Du latin aequatio (égalité). Ce mot n’est apparut qu’en 1740. | |
Equerre | Du latin exquadrare (équarrir) (rendre carré) | |
Equilatéral | Du latin aequus (égal) et latus (côté).Les grecs utilisaient le mot isopleure. | |
F | ||
Facteur | Du latin factor (celui qui fait). Les facteurs d’un produit font (fabriquent) le produit. En grec (dans les Eléments d’Euclide), le mot désignant un facteur d’un produit est pleura, qui signifie côté, car , géométriquement, le produit est considéré comme l’aire d’un rectangle et les longueurs des côtés sont les facteurs du produit. Le mot facteur est utilisé en 1202 par Fibonacci : « factus ex multiplicatione ». | |
Fonction | Du latin functio (accomplissement), de fungi (s’acquitter de, exécution). Utilisé en 1637 par le mathématicien et philosophe français René Descartes, pour désigner une puissance xn d’une variable x. Le terme fonction apparait dans un manuscrit en latin, « Methodus tangentium inversa, seu de fuctionibus », du mathématicien et philosophe allemand Wilhelm Gottfried Leibniz (1646-1716) en 1673 . Il l’appliquait à différentes caractéristiques d’une courbe, comme par exemple sa pente. La définition la plus utilisée actuellement a été énoncée en 1829. | |
Fraction | De l’italien fractiones (du latin frangere, casser), traduction de l’arabe kasr (rompu, fracturé). C’est le traducteur Adélard de Bath au 12ème siècle qui utilise le mot fractiones dans sa traduction d’Al-Kwarizmi. Les fractions sont des « nombres rompus ». | |
G | ||
Géographie | Provient du grec gê (la Terre) et graphein (décrire). On décrit la Terre. | |
Géométrie | Du grec gê (la terre) et metron (mesure). | |
Gramme | Du grec grammê (ligne ou signe écrit) provient d’une déformation du mot latin scrupulum (« scrupule » unité de poids égale au vingt-quatrième de l’once) avec scripulum qui est un dérivé de scribere. (écrire) | |
H | ||
Hauteur | Du latin altus (haut).Les auteurs latins utilisaient le mot altitude ou le mot grec cathète. Les grecs utilisaient le mot cathète ou hupsos. Les arabes parlaient de colonne. | |
Hazard | Vient de l’Arabe « az-zahr » qui signifie « dé à jouer ». | |
Hecto- | Du grec hekaton (cent). Préfixe qui signifie 100 ou « multiplié par 100 ». | |
Hendécagone | Du grec hendeka (onze) et gonia (angle).(Figure plane à onze angles et onze côtés) | |
Heptagone | Du grec hepta (sept) et gonia (angle). | |
Hexagone | Du grec hex (six) et gonia (angle). | |
Hypoténuse | Du grec upoteinousès (tendu sous). Le mot hypoténuse apparaît dans la propriété 47 du livre I des éléments d’Euclide , appelé aujourd’hui théorème de Pythagore, en grec dans le texte : » thV thn orqhn gwnian upoteinoushV pleuraV » qui se lit « tès tèn orthèn gônian upoteinousès pleuras » et qui signifie « le côté tendu sous l’angle droit ». Les agrimenseurs latins (arpenteurs romains) utilisaient le mot podismus. Le mot hypoténuse vient donc du verbe tendre. Voilà pourquoi il ne prend pas de h après le t. | |
Hypothèse | Du grec hypo (sous) et theinai (poser dans le sens « action de poser »). | |
I | ||
Inscrit | Du latin in (dans) et scribere (écrire). | |
Intervalle | Provient du latin intervallum, de inter (entre) et vallus (l’espace entre deux palissades). | |
Isocèle | Du grec isos (égal) et skelos (jambe). | |
Isopleure | Du grec isos (égal) et pleura (côtés). Ce mot n’est plus utilisé et a été remplacé par équilatéral. | |
J | ||
K | ||
Kilo- | Du grec kiloi (mille). Préfixe qui signifie 1000 ou multiplié par 1000. | |
L | ||
Latère, latéral | Du latin latus (côté). Au IIème siècle, la lettre L désignait la racine carré d’un nombre. Par exemple, L7 désignait le côté d’un carré dont l’aire vaut 7. | |
Losange | De l’ancien français losange (louange). Les armoiries destinées à rappeler les hauts faits des seigneurs féodaux et à faire leur louange étaient jadis encadrées dans un rhombe (figure que l’on nomme aujourd’hui losange). | |
M | ||
Mathématiques |
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Médiatrice, médiane | Du latin medianus (qui est au milieu). | |
Mètre | Provient du grec metron (mesure). Le terme de cette unité date de la révolution française. | |
Milieu | De mi et lieu ! | |
Million | Du mot italien millione obtenu en ajoutant le suffixe au mot mille. En 1484, N. Chuquet invente les mots billion, trillion, etc… qui apparaissent ensuite en 1520 dans un livre de Emile de la Roche. Selon la règle actuelle, le Nième zillion est 106N ( mais 103N + 3 aux Etats-Unis !). | |
Moyen (moyenne) | Du latin medianus (qui est au milieu). | |
Multiplication | Provient du latin multum (beaucoup) et plier. Pour multiplier deux nombres, on se servait d’une corde que l’on pliait. Par exemple 2*3, On pliait la corde suivant un écart de 2 unités 3 fois. En dépliant, on obtenait la longueur résultante du produit. | |
N | ||
\mathbb{N}, ensemble des entiers naturels | De l’italien naturale par Peano (1858-1932). | |
Naturel (nombres entiers naturels) | Vient évidemment de nature. Cette dénomination vient de Nicolas Chuquet qui parlait de « progression naturelle » pour la suite des entiers positifs 1, 2, 3, 4, … . Le mot naturel pour désigner ces nombres fut introduit par William Emerson par la suite (en 1763). L’ensemble des entiers naturels est noté N, du mot italien naturale, naturel (notation introduite par Peano 1858-1932). | |
Négatif | Du latin negare (nier). | |
Normal | Du latin norma (règle), équerre en prenant le sens d’équerre.En toute logique, le mot orthonormal est donc un pléonasme (et incorrect puisqu’un mélange d’une racine grecque et d’une racine latine). Il vaut mieux parler d’un repère orthonormé. | |
Norme | Du latin norma, règle, équerre au sens de règle, loi, modèle. | |
Numérateur | Du latin numerus (nombre). Le numérateur donne le nombre de parties imposées par le dénominateur. Dans 7/16, le nombre de seizièmes est 7. | |
O | ||
Obtus | Du latin obtusus (émoussé). | |
Octogone | Du grec okto (huit) et gonia (angle). | |
Ordonnée | Est attesté en 1639 pour désigner la coordonnée verticale servant à définir la position d’un point. Peut-être parce que la droite était déjà perçue comme un ensemble ordonné. Ordonnée semblerait être issue d’un texte de Descartes qui parlait de droites « menées d’une manière ordonnée » ainsi que de « lignes droites appliquées par ordre » (ordinatim applicatae) depuis la « ligne coupée » (linea abscissa, c’est-à-dire l’axe des abscisses). Le mot ordonnée est utilisé par Pascal en 1658. | |
Orthogonal | Provient du grec ortho (droit) et gonia (angle). Même racine que Orthographe cad « graphier droit » (dans le sens écrire bien) | |
Orthogone | Du grec ortho (droit) et gonia (angle). Ce mot n’est plus utilisé que sous forme de l’adjectif orthogonal et signifiait (jusqu’au Moyen-Age et à la Renaissance) rectangle (adjectif et nom). | |
Oxigone | Du grec oxus (piquant, acide (même racine que oxyde, oxygène, …)) et gonia (angle). Se disait (jusqu’au Moyen-Age et à la Renaissance) d’un triangle qui a tous ses angles aigus. On dit utilise aujourd’hui le mot d’origine latine triangle acutangle. | |
P | ||
Parallèle | Du grec para (auprès) et allêlôn (l’un l’autre). | |
Parallélépipède | Du grec para (auprès) et allêlôn (l’un l’autre), epipedon, surface unie | |
Parallélogramme | Du grec para (auprès) et allêlôn (l’un l’autre) et de grammê (ligne).Euclide disait rhomboïde. En anglais, de nos jours, parallélogramme se traduit par rhomboid. | |
Pentagone | Du grec pente (cinq) et gonia (angle). | |
Périmètre | Du grec peri (autour) et metron (mesure). | |
Perpendiculaire | Du latin perpendiculum (fil à plomb). | |
Point | Du latin punctus, piqûre, du verbe pungere, poindre. | |
Polyèdre | Du grec polus (nombreux) et edra (face). | |
Polygone | Du grec polus (nombreux) et gonia (angle). | |
Pont aux ânes (pons asinorum) | Démonstration mathématique que tout le monde devrait connaître. Nom donné au XVIIIème siècle par les étudiants au théorème du carré de l’hypoténuse (théorème de Pythagore). | |
Positif | Du latin positivus (qui repose sur quelque chose), d’où établi, conventionnel. Par opposition aux nombres négatifs, qui furent niés par les mathématiciens pendant longtemps. | |
Postulat | Du latin postulare (demander). | |
Prisme | Du grec prisma (sciure), de prizein (scier). Chez Euclide, un prisme est un « polyèdre à pans coupés ». | |
Produit | Du latin producere (faire avancer, puis amener, causer) et du verbe ducere (conduire). Le produit est la conséquence, le résultat, des facteurs. | |
Pyramide | Il y a deux possibilités. Du grec puramis (gâteau conique offert aux morts), ou de l’égyptien pir-em-us, qui désignait la hauteur abaissée du sommet de la pyramide sur la base. | |
Q | ||
\mathbb{Q}, ensemble des nombres rationnels | De l’italien quotiente par Peano. | |
Quadrilatère | Du latin quatuor (quatre) et latus (lateris), côté. Le mot équivalent d’origine grecque est tétrapleure (quatre côtés) ou tétragone (quatre angles). Pour les Grecs, un quadrilatère avec un angle rentrant s’appelait un koïlogone, de koïlos, creux et certains appelaient trapèze un quadrilatère dont tous les côtés sont inégaux. | |
R | ||
\mathbb{R}, ensemble des nombres réels | De l’allemand real par Dedekind (1831-1916) | |
Racine | Du latin radix (racine). Au IIème siècle, la lettre L désignait la racine darré d’un nombre, initiale du mot latin latus, côté. Par exemple, L7 désignait le côté d’un carré dont l’aire vaut 7. | |
Radian | Du latin radius (rayon). Un radian est un angle qui intercepte un arc de cercle dont la longueur est le rayon du cercle. Mot introduit par Thomson en 1873. | |
Rationnel | Du latin ratio (raison, rapport, quotient). L’ensemble des nombres rationnels est noté Q, du mot italien quotiente, quotient (notation introduite par Peano 1858-1932). Il semblerait que ce soit l’écrivain latin Cassiodore (498-575) qui ait utilisé ce mot pour la première fois. | |
Rayon | Du latin radius (rayon (de lumière, de roue)). | |
Rectangle | Du latin rectus (droit) et angulus (angle). Les grecs utilisaient le mot orthogone, ou aussi hétéromèque. | |
Réel | Du latin médiéval realis, du latin res (chose). La désignation de nombre réels est dûe au Français René Descartes (1596-1650) en 1637. L’ensemble des nombres réels est noté R, du mot allemand real, réel (notation introduite par Georg Cantor 1845-1918). | |
Résoudre | Du latin resolvere (délier). | |
S | ||
Scalène | Du grec skalenos (oblique, boîteux). Se dit d’un triangle qui n’a pas deux côtés de même longueur. | |
Sécante | Du latin secare (couper). | |
Section | Du latin sectio (action de couper), de secare (couper). | |
Segment | Du latin segmentum (morceau coupé), de secare (couper). | |
Sinus | Du sanscrit jiva (jya) (corde d’arc), utilisé par le mathématicien indien Aryabhata (476-550)dans son ouvrage Aryabhatiya achevé en 499. Passé à l’arabe jîba (mot qui n’a pas de signification en arabe) par le mathématicien arabe Al-Fazzari (VIIème s.) puis par erreur à jaîb, poche, repli de vêtement lors de sa traduction en latin par Gérard de Crémone (1114-1187) qu’il traduit alors en latin par sinus, pli, courbure (qui a également donné le mot « sein »). C’est REGIOMONTANUS (Allemand, 1436-1476) qui utilisa au 15ème siècle le mot sinus au sens où on l’entend maintenant . | |
Solution | Du latin solutio (action de délier, de dissoudre). | |
Somme | Du latin summa (partie la plus haute). | |
Sommet | Du latin summa (partie la plus haute). | |
Soustraction | Du latin subtrahere de sub (en-dessous) et trahere (tirer). Saviez-vous que le verbe soustraire ne peut se conjuguer au passé simple ? | |
Symétrie | Du grec summetria (juste proportion), de syn (avec) et de metron (mesure). | |
T | ||
Tangente | Du latin tangere (toucher). Dans le sens, où la droite « touche » le cercle en un point. | |
Terme | Du latin terminus (borne, mot). | |
Tétraèdre | Du grec tessara (quatre) et edra (face). | |
Tétragone | Du grec tessara (quatre) et gonia (angle). Ce mot n’est plus employé et on lui préfère quadrilatère. Tétragone est employé par Euclide dans Les Eléments pour désigner le carré (Par exemple, dans le théorème de Pythagore, livre I proposition 47). | |
Théorème | Emprunté au latin théorêma (que l’on peut contempler), objet d’étude ou spectacle, du grec theorein (contempler, observer, examiner). Le mot théorie a la même origine. | |
Trapèze | Du grec trapeza, table (à quatre pieds). Les auteurs latins utilisaient le mot mensa ou mensula, table. Aujourd’hui, en Grèce, le mot trapeza signifie banque (vestige du temps où le banquier était assis à une petite table pour compter l’argent). | |
Triangle | Du latin tres (trois) et angulus (angle). Les grecs utilisaient le mot trigone (trois angles) ou le mot tripleure (trois côtés). | |
Trigonométrie | Du grec treis, tria (trois), gonia (angle) et metron (mesure) ( mesure des trois angles).En grec , le mot trigone, désigne un triangle (dans les éléments d’Euclide, par exemple. Voir ‘le théorème de Pythagore en grec’). C’est le grec Hipparque (IIème s. av JC) qui est l’ancêtre de la trigonométrie et qui introduisit la division du cercle en 360°. | |
Troncature | Du verbe tronquer, du latin truncare (amputer, mutiler). Même racine que tronc et tranche. | |
U | ||
V | ||
Vecteur | Du latin vector, de vehere (conduire). | |
Volume | Du latin volumen (rouleau), puis manuscrit (roulé), de volvere (tourner, rouler). | |
W X Y | ||
Z | ||
\mathbb{Z}, ensemble des entiers relatifs | De l’allemand Zahl (nombre) et zahlen (compter) par Dedekind (1831-1916) | |
Zéro | Contraction de l’italien zefiro, de l’arabe sifr (zéro, vide), du sanscrit sunya (vide). L’ouvrage d’Al Khwarizmi « Kitab al Jami wa al Tafriq bi Hisab al Hind » (livre de l’addition et de la soustraction d’après le calcul des indiens) est le premier livre arabe connu où la numération décimale de position et les méthodes de calcul d’origine indienne font l’objet d’explications détaillées. C’est Léonard de Pise (1170-1250), connu également sous le nom de Fibonacci qui ramena le zéro d’Algérie dans son livre « Liber Abaci ». Il traduisit sifr par zefirum. L’introduction de la numération de position à base 10 vient du traité de l’indien Brahmagupta (v.598- v.665), « Brahmasphutasiddhanta » en 628, un traité d’astronomie avec des tables, qui fut traduit en arabe sous le titre « Sindhind ». On y voit pour la première fois les 10 symboles et leurs noms en sanskrit : |
Référence : http://trucsmaths.free.fr/etymologie.htm#ensembles
IV°/ Mnémotechnique :
Il s’agit de retenir une suite de nombre ou des formules en apprenant une phrase à la place, dont le sens est plus simple à retenir.
Constantes fondamentales | Phrase mnémotechnique : Il faut remplacez chaque mot par sa quantité de lettres |
\pi\approx 3,141 592 653 5… | Que j’aime à faire connaître ce nombre utile aux sages! |
Constante e : e \approx 2,71 8281 8284.. | Tu aideras à rappeler ta quantité à beaucoup de docteurs amis |
Nombre d’or : \varphi \approx 1,6180 3398… | O nombre d’élégance ! Toi, toi, grandiose, étonnant (! pour 0) |
Célérité : c = 299 792 458 m/s | – Ah, messagère admirable, lumière éclatante, je sais votre célérité – La constante lumineuse restera désormais là, dans votre cervelle |
Des listes |
Prendre la première lettre. |
Les Planètes : Mercure; Vénus; Terre; Mars; Jupiter; Saturne; Uranus; Neptune, Pluton | Mon Vieux Tu M‘as Jeté Sur Une Nouvelle Planète |
Tableau de Mendeleïev :
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Liverpool, Berceau des Beatles, Connaît Naturellement des Olibrius Fanatiques et Nerveux Napoléon Mangea Allégrement Six Poulets Sans Claquer ses Articulations Kroutchev Caressa Scandaleusement Titov. Vania Cria Magnanimement Fais-pas-l’ Con Nikita, la Cuisine en Zinc de la Gare de Genève A Ses Briques Creuses. |
V°/ Les nombres et la superstition :
Tout le monde connait le nombre 13 et la superstition qui l’entoure, mais il n’y a pas que ce nombre dans le monde.
Vendredi 13 :
En France, les avis concernant le vendredi 13, porte bonheur ou porte malheur, sont divisés. L’origine la plus connue du vendredi 13 est liée à la religion.
La Bible indique en effet que Jésus a été crucifié un vendredi. Le Christ a réuni 12 apôtres durant son dernier repas, la Cène. Ils sont alors 13 à table, la 13e personne n’est autre que Judas, le traître.
La superstition a un nom précis, la triscaidecaphobie c’est-à-dire la peur du 13 (de triscaideca et phobie) et la paraskevidékatriaphobie si vous avez peur du vendredi 13.
Il y a des endroits, comme le Tibet, où le nombre est considéré comme favorable. Dans Italie cependant, l’attitude est ambiguë : dans certains cas, comme à table, le 13 est considéré comme « dangereux », mais dans d’autres occasions il a une signification favorable : « faire treize » c’est synonyme d’avoir un grand coup de chance, car dans les paris de football, c’est le score le plus élevé possible et garantit d’énormes prix en espèces (il faut savoir que jusqu’aux années 1990, les paris de football étaient beaucoup plus populaires qu’aujourd’hui).
Mardi 13 pour l’Espagne :
Le chiffre 13 est également de mauvais augure pour les Espagnols, mais pour eux, il s’agit plutôt du mardi 13. Il faudrait donc éviter de se marier, de prendre l’avion ou tout simplement de sortir de chez soi un mardi 13. Cette superstition viendrait des origines étymologiques du mot « martes », issu du nom du dieu de la guerre, « Mars », mais aussi à l’épisode biblique de la tour de Babel. Le châtiment divin provoquant la confusion des langues serait tombé un mardi 13.
Le nombre 17 : maudit en Italie
Les raisons ? Tout d’abord, parce que le 1 ressemble à un pendu et le 7 à une potence. Ensuite, parce qu’en chiffres romains, 17 s’écrit XVII, soit l’anagramme de VIXI qui signifie « j’ai vécu », en latin. Autrement dit, « je suis mort ». Que du bonheur, surtout si le 17 tombe un vendredi !
La superstition a un nom précis, heptacaïdécaphobie c’est-à-dire la peur du 17 (de heptacaideca et phobie).
Il paraît que le 17 était déjà abhorré par Pythagore et par ses disciples au 6ème siècle avant JC. C., car il se trouve au milieu de deux nombres « parfaits », 16 et 18, qui représentent deux quadrilatères (4×4 et 6×3).
Air Italia n’a pas de rangée 17, on ne trouve pas de 17ième étage dans les immeubles et la Renault R17 s’appelle R117.
La crainte du chiffre 4 en Chine :
Le chiffre 4 n’est pas du tout apprécié en Asie, notamment en Chine, au Japon, en Corée mais aussi à Taïwan, puisqu’il se prononce « si », de la même façon que le mot « mort ».
Le chiffre 4 est devenu le synonyme de malchance. Donc, il est déconseillé de signer un contrat un jour se terminant par 4 pour éviter que cela ne porte malheur. Certains immeubles ne comportent pas de 4e étage, mais plutôt un 3bis. Pas de numéro 4 dans les rues ou encore à l’éviter soigneusement dans leurs numéros de téléphone.
En conséquence, les peuples orientaux croient que 4 et ses composés (14, 24, 40, 41, etc.) portent malheur. Dans bien des cas, dans la numérotation des étages des immeubles on passe directement du troisième au cinquième étage et à Hong Kong il y a même des gratte-ciel qui sautent, en plus du 4, tous les chiffres du 40 au 49 : après le 39 étage, il y a le 50.